30 janvier 2017 : Dépôt du Dossier de Candidature

Notre dossier de candidature, à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial UNESCO « Des sites funéraires et mémoriels de la première guerre mondiale. Front ouest », a été déposé conjointement, le 30 janvier, par la Belgique et la France, auprès du Centre du patrimoine mondial.

QUI LE PORTE ?

L’association « Paysages et Sites de mémoire de la Grande Guerre », porte pour la France,  avec la Belgique (Flandre, Wallonie), ce dossier de candidature à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de 139 sites ou éléments du bien candidat : « Sites funéraires et mémoriels de la première guerre mondiale. Front ouest ».

QUEL PARTENARIAT ?

Pour mener cette action, elle s’appuie sur son  comité scientifique et un partenariat constitué des propriétaires (Etat français, communes et privés) et gestionnaires des sites, éléments de ce bien transnational désigné sous l’appellation « Sites funéraires et mémoriels de la première guerre mondiale. Front ouest » et les collectivités locales.

Parmi les gestionnaires figurent l’American Battle Monuments Commission (ABMC), la Commonwealth War Graves Commission (CWGC),  le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (VDK), les gouvernements canadien, sud-africain, italien, danois et des associations (Souvenir Français, Association du Corps Expéditionnaire russe en France, Comité de l’Ossuaire…). La DMPA/ONAC  gestionnaire pour l’Etat français reste cependant l’acteur principal avec plus de 80% des sites sélectionnés selon la base des critères UNESCO.

Départements, gestionnaires,  associations et collectivités sont unis par un seul objectif la reconnaissance de ce bien transnational franco-belge comme bien patrimonial universel. Ce bien est  véritablement messager de paix par l’ampleur de ces cités du silence que sont ces cimetières et nécropoles liées, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, à l’individualisation de la mort du combattant.

LOCALISATION DES 96 SITES FRANÇAIS OU ELEMENTS DU BIEN CANDIDAT A L’UNESCO

CALENDRIER 2017-2018  DE LA CANDIDATURE 

L’ESPRIT DE CE CALENDRIER

Le 13 mars 2015, ICOMOS (Conseil International des Monuments et des Sites*)  a informé les États parties (Etats membres de l’UNESCO)  de modifications dans la procédure d’évaluation afin de répondre au Comité du patrimoine mondial qui demande plus de dialogue et de transparence avec les États parties.

DossierPSMGG

En outre, le panel d’ICOMOS a été restructuré afin qu’il y ait une plus grande interdisciplinarité et représentativité des membres du panel dont les noms sont désormais publiés sur le site internet d’ICOMOS.

En conséquence, les dates majeures seraient :

  • Le 30 janvier : dépôt au Centre du patrimoine mondial qui, le 1er mars, va informer les autorités belges du caractère complet du dossier d’un point de vue formel. Les autorités belges avertiront les autorités françaises de la complétude ou non de notre dossier.
  • Mai/juin 2017: ICOMOS fera parvenir une lettre concernant l’organisation de la mission technique d’évaluation de l’ICOMOS du bien (mission sur place de septembre/octobre 2016).

Dans cette lettre ICOMOS rappellera que la mission a pour objectif d’étudier l’authenticité, l’intégrité, les facteurs affectant le bien, la protection, la conservation et la gestion du bien.

Dans ce cadre, ICOMOS demandera de préparer un programme pour la mission qui devra se faire aussi bien en réunion que sur site pour que l’expert puisse évaluer les limites de chaque élément du bien et de la zone tampon, pour nous de chaque nécropole ou mémorial.

En parallèle, ICOMOS fera le choix de l’expert qui devra être originaire de la Région dans laquelle se situe le bien.

  • Juillet 2017: ICOMOS fera parvenir le nom de l’expert qui fera la mission sur le bien, c’est-à-dire l’ensemble des sites.
  • Septembre/octobre 2018:

– Mission sur place de l’expert ICOMOS

– Éventuelle première série de questions d’ICOMOS sur la candidature.

  • Décembre 2019: Réunion du panel d’ICOMOS pour envisager une première évaluation du bien.

A la suite du panel de décembre, ICOMOS prendra contact avec les autorités françaises afin de convenir d’une réunion à Paris ou en télé- conférence.

Dès cette réunion,  ICOMOS nous informera du projet de recommandation finale si c’est une inscription ou une non inscription qui sont envisagées.

Dans les autres cas, des discussions pourront s’engager afin de renforcer le dossier pour parvenir si possible à une inscription au mois de juin suivant.

Une nouvelle série de questions peut nous être de nouveau transmise par ICOMOS. La réponse sera attendue avant le 28 février 2018.

  • Février 2018: envoi des réponses aux éventuelles questions du panel ICOMOS (28 février)
  • Mars 2018: Deuxième panel ICOMOS qui présentera les évaluations révisées selon les réponses fournies par les États parties et rédigera l’évaluation finale.
  • Mai 2018: Transmission aux autorités françaises de la recommandation d’ICOMOS au Comité du patrimoine mondial sur la candidature.
  • Juin/juillet 2018 – Le Comité du patrimoine mondial: examinera la candidature des Sites funéraires et mémoriels de la première guerre mondiale. Front Ouest. » pour son inscription sur la Liste du patrimoine mondial

NOS ACTIONS PENDANT CETTE PHASE DE TRANSITION:  

OBJECTIFS : SOUTENIR NOTRE CANDIDATURE

– Sensibiliser tous les acteurs : collectivités locales, habitants, visiteurs et tous les publics  à la Valeur Universelle Exceptionnelle de cette candidature

« Pour être inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, un site doit avoir une valeur universelle exceptionnelle, satisfaire à au moins un des dix critères qui ont été établis à cette fin, ainsi qu’à des conditions pertinentes d’intégrité et d’authenticité, et à des conditions de protection et de gestion. »

La série de monuments et des sites proposée témoigne d’un rapport à la mort du soldat au combat entièrement nouveau qui s’explique par le caractère inouï des pertes humaines dues au caractère industriel et total de la Première Guerre mondiale. Alors, seul un nouveau culte des morts, dont l’identité individuelle est pour la première fois reconnue par tous, apporte une réponse humaine et universelle à l’inhumanité de la guerre.

– Veiller  et accompagner  la mise en place des politiques de protection et de conservation

NOS ACTIONS

1) La principale  mentionnée plus haut : sensibiliser les habitants, les visiteurs, tous les publics en particulier les enfants et les   jeunes  à la valeur universelle exceptionnelle de ce dossier, au message qu’il porte en faveur de la paix.

C’est d’abord en poursuivant les actions déjà engagées dans les départements et les collectivités depuis plusieurs années : expositions permanentes et itinérantes  sur ces éléments du bien afin d’assurer la diffusion dans les milieux ruraux où la plupart des biens sont localisés, activités pédagogiques, visites de sites et conférences.

2) Mettre à la disposition des outils  accessibles à tous en enrichissant et en établissant  des liens entre le site internet de l’Association  et  ceux des collectivités locales afin  que soit mieux connue et comprise cette  page dramatique de notre histoire.

Merci à tous de nous aider à mener à bien ce  long processus en nous apportant votre soutien !  

 

L’ICOMOS fournit au Comité du patrimoine mondial des évaluations des biens culturels proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial. C’est une organisation internationale non gouvernementale fondée en 1965, dont le secrétariat international est à Paris. C’est un organe consultatif pour la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial ; elle agit comme conseil scientifique du Comité du Patrimoine mondial pour l’inscription des monuments et sites culturels sur la liste du Patrimoine mondial.