Comité scientifique

Présentation des membres du comité scientifique

Stéphane TISON

StephaneTisonMaitre de conférences hors classe, Université du Maine (Le Mans-Laval).
Certifié d’Histoire-géographie, agrégé d’Histoire et docteur en Histoire.

• Chercheur au CERHIO (Centre de recherches historiques de l’Ouest, UMR-CNRS 6258).
• Co-responsable du projet FAMAH «La fabrique de la Mémoire : Arts et Histoire» (labellisé par la Maison des Sciences de l’Homme Ange-Guépin, Pays de Loire).
• Membre du projet « Warmemory. Héritage culturel des guerres et patrimoine en Val de Loire et Poitou » (labellisé par la Maison des Sciences de l’Homme Val de Loire).
• Membre du comité scientifique de la revue « Guerres mondiales et conflits contemporains ».
• Co-animateur du comité d’experts pour le classement des sites de mémoire de 1914-1918 au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Stéphane Tison a soutenu en 2002 à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle une thèse de doctorat qui portait sur l’expression du deuil à travers les rites commémoratifs en sortie de guerre entre 1870 et 1940. Spécialiste des guerres de 1870- 71 et 1914-1918, il étudie les traumatismes de guerre sous l’angle collectif (commémorations) et individuel (traumatismes psychiques) et s’intéresse à l’interface entre les imaginaires guerriers et pacifiques.

Parmi ses publications :

  • Pratiques et imaginaires de paix en temps de guerre (1914-1918), actes du colloque des 14-15-16 octobre 2015, (en collaboration avec Jean-Michel Guieu), à paraître en 2017.
  • « Les psychoses de l’arrière, de la Grande Guerre au XXIe siècle », en collaboration avec Hervé Guillemain, dossier de la revue Guerres mondiales et conflits contemporains, 2015/1, n°257, mars 2015.
    – Paul d’Estournelles de Constant. Concilier les nations pour éviter la guerre (1878-1924), Presses universitaires de Rennes, 2015.
  • Du front à l’asile : 1914-1918, Alma Editeur, 2013, 417 p. En collaboration avec Hervé Guillemain
  • Avec Hervé Guillemain, Laurence Guignard, Expériences de la folie. Criminels, soldats et patients en psychiatrie. XIXe-XXe siècles, Presses universitaires de Rennes, 2013, 328 p.
  • Comment sortir de la guerre ? Deuil, mémoire et traumatisme. 1870-1940, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2011, 428 p.

Annette BECKER

AnnetteBeckerProfesseur d’histoire contemporaine, Université Paris Ouest Nanterre la Défense.
Agrégée d’Histoire et docteur en Histoire.
Chevalier de la Légion d’Honneur.
Officier des Palmes académiques, Officier de l’Ordre National du Mérite.

• Vice-présidente du centre de recherche international de l’Historial
de la Grande Guerre, Péronne, Somme.
• Administratrice du Musée de l’Armée.
• Membre du Conseil scientifique de la Mission de Centenaire.
• Membre Senior de l’Institut Universitaire de France (2009-2014).
• Co-animatrice du comité d’experts pour le classement des sites de mémoire de 1914-1918 au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

En 2000, elle publie avec Stéphane Audoin-Rouzeau, 14-18, retrouver la guerre.
Elle s’intéresse à des figures importantes de la Grande guerre pour comprendre comment la guerre a traumatisé les sociétés européennes. Sa biographie de Guillaume Apollinaire a reçu le prix de la biographie de l’Académie Française en 2010.
Son champ de recherche comprend l’étude du trauma, des enjeux mémoriels, des violences extrêmes contre les civils et aussi des génocides, d’une guerre mondiale à l’autre.

Parmi ses publications :

  • Voir la Grande Guerre. Un autre récit, Paris, Colin, 2014, 256 p.
  • La Guerre et la foi, de la mort à la mémoire, 1914-1930, Armand-Colin, 1994. Réédition augmentée, 2015, 141 p. (War and Faith, the Religious Imagination in France, 1914-1930, Berg, 1998)
    – Les cicatrices rouges 1914-1918, France et Belgique occupées, Fayard, 2010, 373 p.
  • Oubliés de la Grande Guerre; Humanitaire et culture de guerre, populations occupées, déportés civils, prisonniers de guerre. Noêsis, 1998, 350 p. Pluriel/hachette, 2003.
  • 14-18, retrouver la guerre, Gallimard, Bibliothèque des histoires, 2000, 272 p. (en collaboration avec Stéphane Audoin-Rouzeau) (trad. 14-18, Understanding the Great War, Hill and Wang, 2003)
  • Journaux de Combattants et civils de la France du Nord dans la Grande Guerre, Septentrion 1998. (Réédition augmentée en 2015, 272 p.)
  • Les monuments aux morts, mémoire de la Grande Guerre, Paris, Errance, 1988; 158 p., 90 photographies.

Jean-Paul AMAT

JPAmatProfesseur des universités émérite, université Paris 4-Sorbonne.
Agrégé de géographie.
Docteur d’Etat en géographie physique.

• Ancien directeur (2002-2010) du laboratoire Espaces, Nature et Culture, unité mixte de recherche CNRS – université
• Président de la Société des amis du musée de l’Armée, hôtel des Invalides, Paris
• Délégué national au patrimoine naturel, Fondation du patrimoine
• Membre de comités scientifiques :
= mission du Centenaire de la Grande Guerre
= musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux
= mémorial de Fleury-devant-Douaumont
• Président sortant (2007-2014) du Conseil scientifique commun à la Réserve de biosphère (MAB-France, Unesco) de Fontainebleau et au Parc naturel régional du Gâtinais français.

Jean-Paul Amat a soutenu en 1999 une thèse de doctorat d’État ès Lettres et Sciences humaines : La forêt entre guerres et paix, 1870-1995. Étude de biogéographie historique sur l’Arc meusien, de l’Argonne à la Woëvre.

Parmi ses publications :

  • Les forêts de la Grande Guerre. Histoire, mémoire, patrimoine, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2015, 548 p.
  • “Géographie militaire du champ de bataille”, Actes du colloque Les batailles de Lorraine, août et septembre 1914, Nancy, Commission lorraine d’histoire militaire,
    2 février 2014.
  • “Grande Guerre et paysages du sacré : reconstruction et sacralisation du champ de bataille de Verdun”, Actes du colloque international Sacrée nature, paysages du sacré !, université d’Orléans, janvier 2009, presses universitaires de Paris Sorbonne. A paraître.
  • “Paysages de guerre”, Historiens et Géographes, n° 428, 2014, p. 201-201.

 

Emmanuel DEBRUYNE

EDebruyne

Résident à l’Institut d’Etudes avancées de Paris. Chargé de cours invité à l’Université catholique de Louvain.
Agrégé ESS d’Histoire, docteur ès Lettres et Sciences Humaines (Histoire).

• Membre du comité éditorial du projet « 1914-1918-online. International Encyclopedia of the First World War »
• Conseiller scientifique du Mons Memorial Museum
• Membre du comité scientifique de l’Historial de la Grande Guerre, Péronne
• Membre de l’International Society for First World War Studies.

Emmanuel Debruyne a soutenu en 2006 une thèse intitulée : La Maison de Verre. Agents et réseaux de renseignements en Belgique occupée. 1940-1944, dir. L. van Ypersele (Université catholique de Louvain).

Parmi ses publications :

  • (Avec Laurence van Ypersele et Chantal Kesteloot), Bruxelles, la mémoire et la guerre (1914-2014), La Renaissance du Livre,
    Waterloo, 2014.
  • (Avec Laurence van Ypersele et la collaboration de Stéphanie Claisse), De la guerre de l’ombre aux ombres de la guerre.
    L’espionnage en Belgique durant la guerre 1914-1918. Histoire et mémoire, éd. Labor (coll. Histoire), Bruxelles, 2004 (prix Charles Plisnier 2006).
  • (Avec Alison Fell), « Model martyrs. Remembering First-World-War Resistance Heroines in Belgium and France », in Peter Tame, Dominique Jeannerod & Manuel Bragança (dir.), Mnemosyne and Mars: Artistic and Cultural Representations of Twentieth-century Europe at war, Cambridge Scholars Publishing, Newcastle, 2013, p.145-165.
  • (Avec Laurence van Ypersele) « De la peur de l’oubli à la glorification publique. Les fusillés bruxellois de la Grande Guerre », in Vincent Dujardin & Pierre Tilly (dir.), Hommes et réseaux
    : Belgique, Europe et Outre-Mers. Liber amicorum Michel Dumoulin, P.I.E. Peter Lang, Bruxelles (e.a.), 2013, p.557-573.

Dominiek DENDOOVEN

DDendoovenDepuis début 1998 historien / conservateur adjoint aux Musées municipaux d’Ypres, dont le Musée In Flanders Fields. Dans ce cadre, il a collaboré ou co-ordonné entre autres les expositions « Fuire devant la guerre » (2004), « Le Dernier Temoin », « Le paysage de Guerre, Homme – Culture – Guerre », « Aspects multiculturels de la Première Guerre mondiale » (2008) ainsi que « Des bras parmi les fusils ». Les travailleurs chinois dans la Première Guerre mondiale (2010).

Professeur associé pour le cours d’Histoire de la Première Guerre mondiale à la Katholieke Universiteit Leuven.

Parmi ses publications : 

  • Menin Gate & Last Post. Ypres as Holy Ground (De Klaproos, 2001)
  • Lutyens and the Stone of Remembrance. In: Stand To!The Journal of the Western Front Association, Nr. 69 (January 2004), 24-31
  • Avec Piet Chielens et Hannelore Decoodt) De Laatste Getuige. Het oorlogslandschap van de Westhoek (Lannoo, 2006)
  • Avec Piet Chielens, La Première Guerre mondiale. Cinq Continents au Front (Racine, 2008)
  • « Bringing the dead home » : Repatriation,illegal repatriation and expatriation of British bodies during and after the First World War. in: Paul Cornish & Nicholas J. Saunders (Eds): Bodies in Conflict. Corporeality, Materiality and Transformation. (London, 2014), pp. 66-79
  • Commemoration in Stone and in Silence. The Menin Gate and the Last Post Ceremony as Lieu de Mémoire. in: The Low Countries 2014. Arts and Society in Flanders and the Netherlands. (Rekkem, 2014), 20-30.
    Lien internet: http://www.inflandersfields.be/fr

Jean-François JAGIELSKI

JagielskiJean-François Jagielski est enseignant et membre du Collectif de recherche et de débat sur la Grande Guerre (C.R.I.D. 14-18). Il a récemment été chargé par le conseil général de l’Aisne de la rédaction des panneaux d’interprétation pour le jardin de mémoire du Moulin de Laffaux située dans l’Aisne, à proximité du Chemin des Dames. Il travaille également, en collaboration avec Thierry Hardier et Pierrick Tarin (E.S.P.E. de Laon), à la création d’un site internet à vocation pédagogique, intitulé La
Grande Guerre. Traces, gravures, graffiti. Témoignages de combattants dans les carrières souterraines de l’Oise et l’Aisne (Canopé Picardie, 2014-2018). Il a été contributeur principal dans l’ouvrage collectif dirigé par Rémy Cazals intitulé 500 témoins de la Grande Guerre (co-édition Edhisto-éditions MidiPyrénées, 2013).

Il a publié plusieurs ouvrages, articles ou contributions dans des ouvrages collectifs consacrés à la thématique de la mort durant le premier conflit mondial et/ou l’après-guerre.

Parmi ses publications : 

  • En collaboration avec Thierry Hardier, Combattre et mourir pendant la Grande Guerre (1914-1925), Imago, 2001 (prix Afforty 2002).
  • Le Soldat inconnu. Invention et postérité d’un symbole (Imago, 2005).
  • En collaboration avec Thierry Hardier, Les monuments commémoratifs de la Grande Guerre dans le nord-est de l’Oise (Edhisto, 2008).
  • « Mémoire individuelle/mémoire collective : les monuments commémoratifs du Chemin des Dames érigés après la guerre », in Nicolas Offenstadt (dir.), Le Chemin des Dames. De l’événement à la mémoire (Paris, Stock, 2004, réédition au format poche chez Perrin en 2012).

 

Olivier JANZ

JanzAgrégé d’histoire. Professeur d’histoire contemporaine, université libre de Berlin.

Oliver Janz a étudié l’histoire, la philosophie et la sociologie à Heidelberg, Bielefeld et Berlin. En 1991, il a obtenu son doctorat à l’Université libre avec une thèse sur l’histoire du pasteur protestant en Prusse de 1850 à 1914.

Après ses études, il a travaillé à l’Université de Bochum, au Musée historique allemand et au Centre d’Histoire comparée social à Berlin. Oliver Janz est l’éditeur de la série de livres « L’Italie dans l’âge moderne » et les magazines « Percorsi Storici » et « Mondo Centemporaneo. Rivista di Storia ». Il est président de la section allemande de l’ « Istituto per la Storia del Risorgimento Italiano » (Rome) et rédacteur en chef de 1914 à une encyclopédie en ligne de la Première Guerre mondiale.

Son travail se concentre sur l’histoire de la bourgeoisie européenne, la nation et le nationalisme en Europe, l’histoire militaire, l’histoire Première Guerre mondiale et l’histoire religieuse, l’histoire de l’église, les antécédents familiaux et le sexe, l’histoire de l’Italie et de la Méditerranée et les théories et méthodes de l’histoire transnationale.

Parmi ses publications : 

  • Bürger besonderer Art. Evangelische Pfarrer in Preußen 1850-1914. Berlin, New York 1994, Publications de la Commission historique à Berlin
  • Das symbolische Kapital der Trauer. Nation, Religion und Familie im italienischen Gefallenenkult des Ersten Weltkriegs. Tübingen, 2009, Bibliothèque de l’Institut historique allemand de Rome.
  •  14. Der große Krieg. Francfort-sur-le-Main, 2013, Agence fédérale pour l’éducation civique

Elise JULIEN

EJulienElise Julien est Maitre de conférences à Sciences Po Lille et chercheuse à l’IRHiS (CNRS/Université de Lille) depuis 2010. Elle est membre du Conseil scientifique de la Mission interministérielle du Centenaire ainsi que du comité éditorial du projet « 1914-1918-online. International Encyclopedia of the First World War ».

Elle a soutenu en 2007 une thèse de doctorat qui portait sur la mémoire de la Première Guerre mondiale à Paris et à Berlin (cotutelle Paris 1/Université libre de Berlin). Elle poursuit depuis ses recherches sur la guerre, ses héritages et son traitement historiographique, aussi bien à l’échelle locale (Nord de la France) qu’à l’échelle européenne (notamment en France et en Allemagne).

Parmi ses publications :

  • Elise Julien, Der Erste Weltkrieg, Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft (Kontroversen um die Geschichte), 2014, 152 p
  • Elise Julien, Paris, Berlin : la mémoire de la guerre, 1914-1933, Rennes, Presses universitaires de Rennes, collection Histoire, 2010, 414 p.
  • Arnd Bauerkämper, Elise Julien (dir.), Durchhalten ! Krieg und Gesellschaft im Vergleich 1914-1918, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 2010, 285 p.

Laurence VAN YPERSELE

VanYperseleProfesseur à l’UCL (définitif, à temps plein), depuis 2007.

FONCTIONS ET REPRESENTATIONS :

– Membre du comité directeur de l’Historial de la Grande Guerre (Péronne), depuis 2004.
– Membre fondateur du groupe de contact FNRS « Mémoires collectives, approche croisée : psychologie, psychologie sociale, politologie, histoire », depuis 2004 ; et présidente du groupe, depuis 2012.
– Membre du Conseil de la transmission de la mémoire, Communauté française de Belgique, depuis 2009.
– Présidente du Groupe de pilotage « commémorer 14-18 » de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, depuis 2011.

DISTINCTION SCIENTIFIQUE & HONORIFIQUE

– 2007 Prix Charles Plisnier, pour De la guerre de l’ombre aux ombres de la guerre
– 2014, Commandeur de l’Ordre de la Couronne, pour mon expertise et mon investissement dans les commémorations du Centenaire de la Première Guerre mondiale.

PROJETS COLLECTIFS DE RECHERCHES

  • Groupe de contact FNRS « Les mémoires collectives, approche croisée », avec O. Luminet, V. Rosoux, O. Klein et L. Licata (2004-sv)
  • Action COST IS 1205 « Social psychological dynamics of historical representations in the enlarged European Union », 2012-sv., dirigée par L. Licata.
  • Belspo, Memex WWI, « Reconnaissance et ressentiment : experiences et memoires de la Grande Guerre en Belgique » (2013-2017), dirigé par Laurence van Ypersele & Olivier Luminet

Antoon VRINTS

VrintsAntoon Vrints est historien et chargé de cours à l’Université de Gand (Belgique). Spécialiste d’histoire de la régulation sociale et de la Première Guerre Mondiale, il a publié des articles et des ouvrages sur l’histoire de la violence dans les villes contemporaines et sur l’histoire de la Grande Guerre en Belgique (entre autres sur la collaboration politique, les minorités allemandes, les émeutes de faim). Antoon Vrints coordonne également plusieurs projets de recherche sur l’histoire de la Première Guerre Mondiale.

Jay WINTER

WinterAgrégé d’histoire ; Professeur d’histoire contemporaine, université de Yale.

Domaine de recherche : Histoire européenne et Britannique du XXe siècle ; Guerre et société ; Histoire de la mémoire. Jay M. Winter est un spécialiste d la Première Guerre mondiale et de son impact sur le XXe siècle. Son domaine de recherche s’étend également au souvenir de la guerre au XXe siècle, tels que les mémoriaux et les sites de commémoration, le déclin de la poupulation en Europe, les causes et les institutions de la guerre, la culture populaire de la Grande-Bretagne durant la Première guerre et le génocide arménien de 1915.

Il a édité ou coédité 13 ouvrages et contribué aux chapitres de plus de 40 ouvrages. Il est le co-directeur du projet sur les capitales durant la Guerre : Paris, Londres, Berlin 1914-1919, et a produit deux volumes, le premier sur l’histoire sociale et économique, publié par l’université de Cambridge en 1997, et le second publié par Cambridge en 2007 : A Cultural History (écrit avec Jean-Louis Robert).

Jay Winter est le co-producteur, co-scénariste et historien en chef pour la série diffusée sur la chaîne PBS “The Great War and the Shaping of the 20th Century,” qui a remporté un Emmy Award, un Peabody Award et un Producers Guild of America Award pour le meilleur documentaire télévisé en 1997.

Winter détient un BA de la Columbia University et son doctorat de la Cambridge University. Il a enseigné l’hébreu à l’université de Jérusalem, l’université de Warwick and et à l’université de Cambridge avant de rejoindre la faculté de l’université de Columbia en 2000 puis celle de Yale un an plus tard. A Yale, ses conférences portent sur l’Europe et la guerre totale, sur l’histoire contemporaine de la Grande-Bretagne, et également des séminaires sur la construction de la mémoire européenne. Il est un membre de la Royal Historical Society et il a reçu un honorary doctorate de l’université de Graz en 2010.

Principales publications :

  • René Cassin et les droits de l’homme,
  • Socialism and the Challenge of War, Ideas and Politics in Britain, 1912-18,
  • The Great War and the British People,
  • The Fear of Population Decline, – The Experience of World War I,
  • Sites of Memory, Sites of Mourning: The Great War in European Cultural History,
  • 1914-1918 : The Great War and the Shaping of the 20th Century,
  • Remembering War : The Great War between History and Memory in the 20th Century,
  • Dreams of Peace and Freedom: Utopian Moments in the 20th Century.