LIJSSENTHOEK

FL27 Cimetière militaire du Commonwealth « Lijssenthoek military cemetery »

Le grand cimetière est de forme irrégulière. Le terrain est accidenté. Dans le sud- et le nord-est, le cimetière est entouré par des murs en briques avec des pierres de couronnement blanches, dans le nord- et le sud-ouest par une haie d’ifs. Dans le sud-ouest il y a un muret en béton avec une porte de service.

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L’entrée, une guérite symétrique monumentale avec deux bâtiments latéraux, construit en brique rouge et fini avec la pierre blanche, est située dans le sud-est. D’un escalier, on peut passer par une grande porte sous la voûte en berceau. Au-dessus est gravé “Lijssenthoek Military Cemetery 1914-1920”.

De l’entrée l’axe principal conduit à la Pierre du Souvenir et un abri construit en brique rouge et fini avec la pierre blanche. L’abri consiste de de deux colonnes avec des marches et deux pièces fermés à gauche et à droite. La Croix du Sacrifice se trouve dans le coin est du cimetière. La Croix du Sacrifice se dresse sur un podium en brique et pierre naturelle et monte au-dessus du niveau de la Boescheepseweg. Il y a une entrée secondaire au milieu du mur nord-est, près du centre d’accueil et le parking.

Le cimetière est orné avec beaucoup d’arbres. Les tombes sont ornées de parterres de fleurs et d’arbustes.

Les pierres tombales sont réparties sur 35 parcelles régulières. 10.784 victimes sont enterrées à Lijssenthoek Military cemetery. Le cimetière contient 9.901 sépultures du Commonwealth dont 24 n’ont pas pu être identifié. Parmi eux il y a 7.366 Britanniques, 1.058 Canadiens, 1.131 Australiens, 291 Néo-Zélandais, 28 Sud-Africains, 3 Indiens et 35 Chinois du Chinese Labour Corps (décédé en 1919 de la grippe espagnole). L’infirmière Nellie Spindler est une des rares femmes enterrée sur un cimetière militaire. Il y a 883 tombes d’autres nationalités, principalement françaises (658) et allemandes (223). Le cimetière est le deuxième plus grand cimetière du Commonwealth en Belgique.

Beaucoup de pierres tombales sont faits de la pierre calcaire grise Hopton Wood. Les Français sont enterrés sous un croix, à l’exception d’une pierre tombale privée en pierre grise. Les allemands sont enterrés sous une tombe rectangulaire.

Au cours de la Première Guerre mondiale, le village de Lijssenthoek est situé sur la ligne de communication principale entre les bases militaires alliées à l’arrière-front et les champs de bataille d’Ypres. A proximité du front, mais hors porté de la majorité de l’artillerie de campagne allemande, Lijssenthoek est devenu un lieu naturel pour établir des hôpitaux d’évacuation. La ferme Remi Quaghebeur, situé sur le chemin de fer Poperinge-Hazebrouck, était l’endroit idéal pour le triage et l’évacuation des malades et des blessés. Le cimetière a d’abord été utilisé par les français et depuis juin 1915 par les forces du Commonwealth. Dans cette période les tentes et les baraques avaient une capacité de quatre mille lits.

Les blessés étaient évacués à l’hôpital de campagne. Ceux qui ne survivaient pas ont été enterrés sur place. Le cimetière a grandi d’une manière organique. Ainsi, avec deux ou trois jours de retard, le nombre de morts fait référence aux grands actions au front. Le cimetière est un miroir de la guerre dans le saillant d’Ypres.

Les premiers plans pour la construction de Lijssenthoek militaire cemetery datent de 1918. Le Imperial War Graves Commission (maintenant le Commonwealth War Graves Commission) a donné la commande à Sir Reginald Blomfield. Lijssenthoek militairy cemetery est considéré comme son chef-d’œuvre, l’endroit où il pourrait réaliser à fond son concept de « l’architecture formelle ».

Il n’y a eu aucun changement important depuis, sauf pour la construction en 2012 d’un nouveau centre d’interprétation à côté du cimetière.