WA01 Fort du Loncin
Le fort est érigé sous la forme d’un triangle isocèle dont la base mesure environ 300 mètres. Il est entouré d’un fossé sec de 6 mètres de profondeur et de 8 mètres de largeur. Le coffre de tête, à la pointe du triangle, comporte deux niveaux. C’est dans cette espace que les corps des soldats retrouvés après l’explosion du site ont été inhumés. Cette crypte abrite actuellement les restes de 68 soldats. Chaque caveau est signalé par une plaque de pierre bleue sur laquelle est gravé le nom du soldat. A proximité immédiate du fort se trouve un mémorial aux soldats disparus. Ce monument est dû au ciseau du sculpteur liégeois Georges Petit. Les personnages au sommet d’une tour de 18 m de hauteur sont en bronze (3 m) et sont un légionnaire romain et un hoplite grec qui représentent l’hommage des guerriers antiques aux défenseurs de Loncin. Ceux de la base représentent une femme aux bras étendus avec, à ses pieds, un soldat mort au glaive brisé. Ils symbolisent Liège se dressant contre les envahisseurs. Sur la face arrière, on peut voir le commandant Victor Naessens en médaillon.On peut lire la mention suivante : « Passant… va dire à la Belgique et à la France qu’ici 550 belges se sont sacrifiés pour la défense de la liberté et le salut du monde. » Il s’agit des paroles du général français Malterre.
Le fort de Loncin est le plus célèbre des forts « Brialmont ». Engagé le 7 août dans la bataille de Liège, le fort va résister huit longs jours face à la machine de guerre allemande. Le 15 août 1914, sous les coups des « Grosse Bertha », l’une de ses 2 poudrières explosa, écrasant sous ses décombres 350 de ses défenseurs. Depuis cette date, le fort n’a plus évolué et s’est mué en une nécropole nationale.
