Secteur mémoriel de Tintigny
WA03 Cimetière militaire français du Plateau
(en cours)
WA04 Cimetière militaire français de l’Orée de la Forêt
(en cours)
WA05 Cimetière militaire franco-allemand du Radan
Le cimetière du Radan est élaboré sous une forme semi circulaire accompagné d’un côté carré. Il réunit les belligérants allemands et français. Les adversaires d’hier y reposent côte à côte et dans les mêmes conditions. Les tombes sont placées de manière symétrique et rectiligne avec un alignement parfait des allées. Les sépultures françaises sont surmontées des croix latines (pour les chrétiens) ou des stèles (pour les juifs) réalisées en béton blanc avec une plaque portant les indications suivantes : nom, prénom, grade et unité, date du décès et l’inscription « mort pour la France ». Les stèles des soldats juifs portent une étoile symbolisant le judaïsme. Les sépultures allemandes sont surmontées de croix sombres, aux branches massives et courtes. La nécropole du Radan est conçue selon une architecture allemande. L’accès au site se réalise par un portique massif en pierre qui s’ouvre sur une plate-forme. Le cimetière est organisé en plateaux répartis sur différents niveaux qui convergent vers un obélisque central. Ce monument du souvenir porte l’inscription consensuelle et bilingue « Honneur aux braves qui ont donné leur vie pour leur patrie » .
La nécropole militaire de Bellefontaine, appelée également le cimetière du Radan, abrite les sépultures des victimes françaises et allemandes de la bataille qui s’est déroulée à proximité immédiate du site. Il s’agit essentiellement de soldats de la 4e division française et de la 11e division allemande. Suite à des modifications effectuées par le service des sépultures, on trouve également à Bellefontaine des soldats français tombés en Ardenne (Maissin, Bertrix…). Ce cimetière fut érigé par les Allemands à partir de mai 1917. Par la suite, il sera administré par l’armée française. La nécropole regroupe 527 militaires français et 298 militaires allemands victimes des combats du 22 août 1914.